Type: Cancer de la prostate.

Étude ACTI-PAIR : étude de faisabilité, multicentrique, évaluant l'efficacité d'un suivi innovant de la motivation à pratiquer une activité physique par des pairs, chez des patients ayant un cancer de la prostate. Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez les hommes de 60 ans en France. On estime que 1 homme sur 7 aura ce cancer. Il peut envahir et détruire les tissus qui l’entourent et peut aussi se propager (métastases) à d’autres parties du corps. Le traitement de référence comprend la chirurgie, la radiothérapie, l’hormonothérapie et la chimiothérapie, ces traitement peuvent être pris seuls ou associés. L’activité physique, ce n’est pas simplement faire du sport, c’est aussi les dépenses d’énergie liées aux activités professionnelles, aux tâches ménagères, aux transports, aux activités ludiques La fatigue est le premier symptôme des patients ayant un cancer de la prostate. On se sent plus fatigué si on ne bouge pas. Si on bouge, on l’est moins qu’avant. On constate également une amélioration de tous les tests : musculaires, qualité de vie, fitness, sociaux. L’activité physique est non seulement le seul traitement validé pour l’instant de la fatigue mais elle permet aussi de retrouver des rapports sociaux normaux, ce qui est absolument fondamental. L'actigraphie consiste à mesurer le niveau d'activité physique et le style de vie sédentaire des patients. L’objectif de cette étude est d’évaluer l'efficacité d'un suivi innovant de la motivation à pratiquer une activité physique par des pairs, chez des patients ayant un cancer de la prostate. L’étude comprendra 3 parties. Lors de l’étape 1, les patients du 1er groupe auront un entretien et des tests diagnostiques. Lors de l’étape 2, les patients de l’étape 1 pratiquant une activité physique seront inclus dans l’étape 2. Ils rempliront un questionnaire sur l’activité physique chez les adultes et recevront une actigraphie et une formation une fois par semaine pendant 3 semaines pour apprendre à aider les autres patients dans la réalisation du programme d'activité physique de l'étape 3. Lors de l’étape 3 (programme d'activité physique), d’autres patients que ceux de l'étape 1 recevront une actigraphie à l’inclusion et à 3 mois et rempliront un questionnaire sur l’activité physique chez les adultes. Ils recevront le programme d'activité physique et seront encadrés par les patients de l’étape 2 ainsi que par des associations sportives. Ils seront coachés une fois par semaine pendant au moins 3 mois. Les patients seront suivis pendant une durée minimale de 3 mois après le début du programme.

Essai ouvert aux inclusions
Steba Biotech MAJ Il y a 4 ans

Étude CLIN1802 PCM404 : étude de phase 4 évaluant les effets indésirables et la qualité de vie après une thérapie photodynamique à visée vasculaire avec padéliporfine comme traitement minimalement invasif, chez des patients ayant un cancer de la prostate unilatéral à bas risque. Un cancer de la prostate se développe à partir de cellules de la prostate initialement normales qui se transforment et se multiplient de façon anarchique, jusqu’à former une masse appelée tumeur maligne. La majorité des cancers de la prostate sont des adénocarcinomes (90 %) ; ils se développent à partir des cellules qui constituent le tissu de revêtement de la prostate (cellules épithéliales). Les patients ayant un cancer de la prostate à bas risque font face à un dilemme : choisir entre le traitement de leur cancer par une thérapie radicale, qui est fréquemment associée à des atteintes sexuelles, urinaires ou intestinales sur le long terme ou être mis sous « surveillance active » où la maladie est suivie et n’est traitée que lorsqu’elle évolue. Le padéliporfine est un traitement photosensibilisant qui va se loger préférentiellement dans les cellules cancéreuses. Lorsque celles-ci ont captés ce traitement et qu’on les expose via la thérapie photodynamique à une certaine lumière, cela provoque des réactions entrainant la mort des cellules. Cette technique pourrait constituer une 3e alternative de traitement tout en évitant les conséquences sexuelles, urinaires ou intestinales d’une thérapie radicale. L’objectif de cette étude est d’évaluer les effets indésirables et la qualité de vie après une thérapie photodynamique à visée vasculaire avec padéliporfine comme traitement minimalement invasif chez des patients ayant un cancer de la prostate unilatéral à bas risque. Les patients recevront une thérapie photodynamique à visée vasculaire focale avec padéliporfine. Les patients seront revus aux mois 1, 2, 3, 6 et 12 pour une évaluation clinique, le recueil des données sur les fonctions érectile et urinaire à l’aide de questionnaires relatifs à la qualité de vie spécifiques de la maladie. A 3, 6 et 12 mois, les patients seront également revus pour un dosage du PSA. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 12 mois.

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